par Hugo B. » Ven 17 Jan 2020 18:13
Et pourtant plusieurs grandes voix du vignoble s’élèvent contre cette supercherie de la soit disant fraîcheur conservée en vendangeant tôt, Aubert de Vilaine, Jean Michel Deiss... je ne peux juger des blancs mais en rouges j’ai été bluffé chez Patrick et chez les Chicotot par l’éclat du fruit et les belles amertumes de fin de bouche. Ils se consommeront aussi bien jeunes qu’après une longue garde. Le profil m’a vraiment semblé différent de 2009 où on avait davantage des arômes prononcés de torréfaction (selon ma perception ca vaut ce que ca vaut d’autant plus que je ne fréquentais pas les mêmes vignerons) que je n’apprécie pas particulièrement.
Ceux qui achèteront du vendangé par mûr se retrouveront probablement avec des problèmes d’oxydation dans quelques années. Patrick l’explique bien mieux que moi, surtout par ses analyses, obtenir de la fraîcheur et de la pureté de fruits ne passe pas par des vendanges précoces; inutile de citer des contres exemples il y en a partout en France chez ceux qui permettent à leurs terroirs d’exprimer tout leur potentiel en laissant les raisins atteindre leur parfaite maturité (ce qui était possible en 2018 avec l’arrière saison qu’il y a eu).
Bien cordialement,
Hugo Boffy