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[BEN]

Je te suis à 100% sur le St Chinian, qui sur les domaines serieux (cad qui cherchent la concentration), s'exprime pleinement après une garde de 5/6 ans.

Bon, je vais patientier ...

Le St Chinian est une des révélations de la saison 2005/2006, mais nous avions bu les vins trop jeunes (millésimes 2002 et 2004).

Lors de la saison 2007/2008, nous avons invité "Le Moulin de Ciffre" et nous lui avons demandé de travailler sur des "vieux" millésimes. Nous avions eu la chance de deguster les millésimes 2000 et 2001 (qui est un beau millésime en St-Chinian). Ce fut une decouverte ! (mais je n'en ai presque plus ... )

BEN

[Didier]

"Le Laouzit" - 2007

Une robe dense et profonde, très sombre, prépare déja le dégustateur à un vin puissant et concentré,
Le nez confirme cette belle impression de puissance avec de belles notes réglissées et de garrigue ; une belle intensité aromatique fumée et des fruits rouges et noirs mélés se révèlant alternativement avec le temps qui passe, incitent à la mise en bouche. C'est bien net et droit.
La bouche est un peu saline, parfumée, dense, assez ronde et de belle longueur ; les épices et le "poivré" se battent aimablement pour avoir le dernier mot en fin de bouche.
C'est indiscutablement un beau vin méridionnal, plein de franchise et de naturel qui se donne facilement et apporte bien du plaisir.

[franck.v]

Didier,

On a pas goûté cette cuvée (LaouziL) lors de notre visite avec JP.
Néanmoins, au vu de la cuvée "Olivier", je ne doute pas que ce vin t'ait plu.
Ce domaine est vraiment un excellent rapport Q/P/plaisir !!
Franck.

[franck.v]

Muscat

Bouteille ouverte il y a trois jours et qui ne donnait, alors, pas grand chose. Pas de fruits, de douceur ou d'équilibre, mais plutôt une assez désagréable sensation médicamenteuse.
Aujourd'hui, c'est bien le quinquina qui domine. C'est amer, sans complexité ou arômes fruités. Aucun plaisir avec cette bouteille qui a fini dans l'évier.
Déception comparé aux rouges du domaine et surtout au souvenir du muscat goûté en janvier au domaine...problème de bouteille ?
Franck.

[Vincent R.]

Franck,

On a gouté une bouteille du domaine avec Jean-Pierre et devant cette note amère, devant une volatile élevée et devant le manque de charme absolu de ce vin, personne n'a pu boire son verre...
Problème de lot??? (les avez vous acheté ensemble?)

Amitiés
Vincent

[franck.v]

Oui Vincent, on a pris les bouteilles au domaine en janvier dernier avec JP, mais j'ai un tout autre souvenir du muscat goûté ce jour là. La bouteille était déjà ouverte, me diras-tu, et effectivement, il y a peut-être un problème avec ces bouteilles.
Franck.

[franck.v]

Olivier 2004.

Sur un poulet au thym et à l'ail.
La robe est encore très jeune.
Au nez, on est sur le jus de raisin (ben ouais !!), les épices douces, et surtout les plantes aromatiques type thym, sauge, laurier.
En bouche et pour lui seul, le vin est un rayon de soleil et les épices l'emportent sur le côté "garrigue". La trame commence à être fondue mais c'est encore assez fougueux. Bel équilibre entre alcool et arômes.
Avec le plat, c'est tout simplement idéal car les deux se tirent la bourre. Qui plus est, comme souvent, l'aération fait gagner au vin une complexité que je n'aurais pas soupçonné, en restant toujours sur ces intonations méditerranéennes encore plus noblement prononcées.
Vraiment un joli vin qui, je pense, gagne à être attendu.
Franck.

[julien dubertret]

Bu avant hier Laouzil Saint-Chinian 1998 du domaine Thierry Navarre

Thierry m'avait dit que le Laouzil avait un grand potentiel de garde, et il avait raison. Ce vin était superbe. L'assemblage GRenache Syrah Cinsault donnait un coté CDP au nez, mais la bouche revenait sur les schistes, donnant un jus frais plus que glycériné. Jolie complexité, la bouteille n'a pas fait un pli !

Bonne soirée

Julien

[franck.v]

Olivier 2007

Le nez est d'inspiration très sudiste, à cheval entre un jeune CDP et un fitou de notre ami bien connu ici...
On perçoit un jus de raisin très frais, pur, sur des notes florales (laurier, thym), d'épices et d'olives noires.
En bouche, et pour avoir goûté à quelques reprises au 2004, j'ai trouvé le vin assez renfermé, peu causant. Certes, le côté "nature" propre au domaine est bien présent, mais pour l'instant tout est en retenue. L'aération dans le verre lui fait du bien, et le vin gagne un peu en complexité (garrigue, violette) pour finir sur des notes que j'ai du mal à définir entre la salinité ou l'amertume mais sans que cela soit déplaisant.
Comme indiqué sur l'étiquette, je laisserai les autres bouteilles quelques années en cave.....bon, c'est vrai, je dis souvent ça, mais chassez le naturel... .
Franck.

[julien dubertret]

Pour avoir goûté une cuvée Olivier 1998 il y a peu, je ne peux que t'encourager à faire vieillir les vins de Thierry. c'est un pur bonheur après 10 ans sur de belles années comme celles là

Amitiés

Julien

[franck.v]

Olivier 2007

Désolé Julien, mais j'y arrive pas .
Cette fois, on est sur un côté sauvage qui commence à devenir "dompté" si l'on peut dire.
Réglisse encore bien présente, et des notes qui - voici quelques temps - étaient prégnantes comme le thym par exemple, s'effacent au profit de plus de complexité qui tendent vers CDP...
Toujours beaucoup de plaisir immédiat mais avec ce potentiel que l'on devine davantage, d'un vin qui peut devenir un grand "Languedoc" si on lui laisse le temps...ce qui me manque quand je le bois .
Superbe finale sur l'olive noire, la tapenade.
Un rapport Q/P/plaisir génial.
Franck.

[Vincent R.]

Un caviste que j'apprécie particulièrement m'avait conseillé ce vin... Heureusement qu'on a déjà depuis trè slongtemps dépassé le cadre du marchand et du client

Laouzil 2005

La robe est étonnament claire pour un vin du languedoc... A l'aveugle, pas sûr que je sois parti par la-bas de prime abord.
Le nez est plus "classique" avec des notes de garrigue, de fruits noirs, mais aussi des notes phénolés qui espérons le s'évanouiront avec l'ouverture...

Et bien non, j'ai eu beau attendre jusqu'à 5 jours après l'ouverture, elles étaient toujours là.
La bouche était fine et joliment construite sur l'élégance mais l'aromatique n'y était pas.
Un vin que nous n'avons pas fini; Dommage...

[Sebastien]

Ribeyrenc - "cépage oublié du Languedoc - 2012

Texte de Thierry Navarre:
"QUES AQUO
Le Ribeyrenc est un ancien cépage du Languedoc du 18 et 19ème siècle.
Dans un soucis de sauvegarde et de diversité variétale,
je l’ai remis en culture grâce à quelques pieds trouvés dans nos anciennes vignes, Ce cépage donne un vin surprenant, aux tanins soyeux et délicats, aux arômes floraux."

Cette cuvée notée 17/20 par Pierre Citerne, expert du Languedoc et Sud ouest, pour la guide vert RVF fait partie de ses 10 coups de coeur de l'édition 2015.

Texte de Citerne:
Le Ribeyrenc 2012 est une merveille. (...) arômes floraux à profusion, d'une séduction immense,un corps subtil, évanescent mais articulé, persistant: l'avenir et la légitimité du Languedoc sont sans doute là, dans la direction que pointe ce vieux cépage oublié"

Il me tardait donc de découvrir et faire découvrir ce vin.

Bouchon pas de soucis.
11°

La robe est celle d'un beau nectar de fruits rouges non filtré. Peu matiéré, ce vin me fait penser au Parisy de de Reynaud ou à son VDP 2008, plus surement à certaines cuvées sur le fruit en vin nature.

Le nez est intense, ça pète sur le pamplemousse amer, un peu de fruits rouges, je n'y retrouve pas la profusion de fleurs. Surtout, bien qu'exubérant, séducteur, il ne me semble pas d'un grand équilibre aromatique, ni complexe ni harmonieux mais très agréable. C'est déjà pas mal!

La bouche est encore intéressante. On y retrouve ses arômes fougueux d'agrumes amers, presque trop sur la finale avec de petits tanins très très fins et gentiment accrocheur. L'attaque au début acidulée/perlante, le milieu se montre salivant, souple, très fruité.

Cette cuvée offre une intensité aromatique gourmande mais une harmonie des saveurs décevante. Manque de gras, et de complexité accompagnée d'une finale aux amers trop appuyés. Ca reste agréable et d'une très belle buvabilité.

Les promesses de ce coup de coeur 17/20 ne sont pas tenues, bien que fort recommandable pour les amateurs de ce style fin, souple, fruités ( dont je fais parti ), un VDP de Reynaud et d'autres cuvées de la région, +/- au même tarif, proposent plus de complexité, d'équilibre, de coffre avec la même buvabilité.

15/20 . Bon vin de plaisir

[Laurent Saura]

Et ça coûte combien?

Il titre 11 degrés?Ce sont les caractéristiques du cépage?La volonté du vinificateur?Une vendange précoce?

Pierre aime les vins gouleyants,avec du fruit et de la délicatesse,loin des standards sirupeux,boisés et extraits

[Greg V]

C'est sûr qu'on est loin des vins parkerisés, mais de là à lui coller un 17/20 il y a des quoi être étonné ...

Nez très floral avec une décharge de pamplemouse rose et écorce de quinquina (Schweppes)

B : fluide, droite, austère et monolithique. Grosse acidité et forte amertume.

Ca se boit et c'est intéressant dans le style 15/20. Toutefois, le lendemain le vin s'effondre, la finale prend des notes de cidre et l'amertume emporte tout (13,5/20)

[Laurent Saura]

Cette amertume,c'est peut-être plus une histoire de dosage en souffre insuffisant que d'extraction pas appropriée?

Jamais bu mais j'aimerais bien pour me faire une idée

[Sebastien]

Au niveau aromatique/acidité/amertume, c'est très ressemblant au Parisy qui a été tant décrié lors d'un repas BDE Paris.

[julien dubertret]

les 11° sont une caractèristique du cépage Ribeyrenc. Pour ma part je n'ai pas eu de sensation de grosse amertume. C'est un vin qui m'a beaucoup fait penser au VDP de Reynaud, mais avec plus de fraîcheur, moins d'alcool. L'aromatique est vraiment proche. Thierry navarre a fait cette vigne de Ribeyrenc (6000 pieds) à partir d'une vingtaine de pieds survivants plantés par son grand-père. C'est sur schiste, et cela n'avait jamais été vinifié en monocépage. Pour moi c'est plus qu'une curiosité, c'est une vraie gourmandise digeste.

Amitiés

Julien

[Sebastien]

Au sujet du Ribeyrenc 2012:

Je suis entièrement en phase avec toi Julien sur le fait que cette cuvée dépasse le simple stade de la curiosité, pour plusieurs raisons.

- Les 11% affichés sont une vrai valeur ajoutée ( santé, buvabilité...)
- Ce cépage rare prône une diversité qui est la bienvenue pour tant de raisons.
- La gourmandise est réelle (vu, olfactif, bouche )

Par ailleurs, qu'on trouve des similitudes avec les vins de Reynaud est un joli pied de nez à tous ceux qui méprisent en conscience ou par fainéantise et habitude ces" cépages oubliés" qui offrent autant de plaisir que les cépages cadors.

En ce qui concerne la "grosse" amertume, tout peut se nuancer, se relativiser. Nous l'avons ressenti, Citerne à goûté au domaine un vin qui etait peut être à cet instant d'un équilibre total, idem lorsque tu l'as bu. Greg, lui par exemple l'a situé sur une Negrette type "folle noire d'Ambat", moi pas pas du tout. Mais tous avons salué sa générosité de fruit, sa souplesse.

Enfin, 17/20 et ces commentaires dithyrambiques m'ont juste un peu déçu vu là crédibilité de Citerne. J'aurais aimé être aussi enthousiaste, j'ai juste été agréablement porté par ce vin gourmand aux saveurs puissantes.

[julien dubertret]

Du problème des notes.
J'aurai du mal a lui mettre une note, je lui mettrai en tout cas pas 17 c'est sur, mais en même temps c'est une bouteille qui a réjoui plus d'une fois un bon repas de bien meilleure façon que certaines bouteilles que l'on noterai plus haut en terme de longueur, complexité .... Bref les notes pou moi c'est un peu bancal au fond mais c'est un autre débat !
Et Pierre Citerne est un dégustateur avec des partis pris, des affections un peu atypiques.

Amitiés

Julien