Le fait d'en avoir parlé il y a qques jours m'a donné envie d'en ouvrir une bouteille. Découvert cet été, donc, lors d'un bbq en Normandie, phénomène suffisamment rare pour être noté, même en plein mois d'août, et juste après avoir goûté un rosé pamplemousse (je ne pouvais trouver le Morillon que mieux).
Le nom du vigneron ne m'était pas inconnu, mais je n'avais rien goûté de lui (ou je ne m'en souviens pas), et je le mettais plutôt dans la sphère bio, alors que manifestement c'est "un tout petit peu plus compliqué que ça" (voir ici, attention pdf, ou là , chez Berthomeau).
En tout cas le vin goûté ce soir de canicule normande m'avait plu, et suffisamment intrigué pour que j'en prenne deux bouteilles chez le caviste local.
Et il a raison, le géniteur (voir son billet d'humeur du 02 octobre 2012), je serais vraiment curieux d'amener ça dans une réunion d'amateurs un peu éclairés (peut-être à l'occasion d'une prochaine soirée BDE, why not ?), pour voir quelles pourraient être les réactions.
Y'a un peu de bois (trop ?), du gras (trop ?), de l'exubérance (trop ?), c'est un peu vulgaire, mais ça garde de la fraicheur, et p'tain ... ça se boit bien
Allez, pour ceux qui auront eu la flemme de cliquer, je remets ses meilleures lignes, fautes d'aurtaugrâf comprises :
Mais poussons plus avant, l’avis de l’amateur, dégustateur forcené des cours d’oenologie, le vinificateur frustré qui n’a jamais vinifié mais à son avis sur comment faire, en deux mots (pardon pour mes amis sommeliers) le sommelier: 3 écoles, mes potes ceux-là c’est cool (bonjour Stéphane, Jean Charles….), les bios : ils ont des convictions certains avec intelligence (bonjour Xavier…) et beaucoup par opportuniste pour être dans l’air du temps, les buveurs d’étiquettes, comme la troisième école, mais en plus ils sont dogmatiques et moi les dogmes (si je fais des digressions à la San A, on est pas couché)…
Enfin l’avis de l’amateur : couleur trop jaune, nez trop boisé, bouche trop grasse, c’est trop vulgaire, comme un pet avec une blonde, oui mais après quelques verres ou quelques années, la blonde elle s'habitue, cela la fait même rire, au bien sur pas au resto, mais elle aussi elle pette au lit. Ce n’est donc pas un vin pour cérébrale, c’est de la sensation, on parle trop fort, on bois un peu trop, on rit beaucoup, on se pleure dans les bras, on s’engueule, on dit qu’on va arrêter cela ou ceux-ci, refaire du sport, alors oui Morillon c’est de la vie, et la vie : What Else !!!!