Samedi en début d’après-midi, je commence pour la première fois si tard (d’habitude, c’est dès le jeudi soir) à m’occuper des Champagne du week-end.
J’ai été perturbé dans mes habitudes par la qualité des vins tranquilles que je viens d’ouvrir:
Guillemot-Michel et Luneau-Papin.
J’ai sorti de la cave la dernière bouteille de
Delamotte Blanc de Blancs.
C’est une cuvée qui ne me séduit plus, car trop « ronde »pour moi.
Je ne voulais pas offrir à des amis une bouteille, consensuelle, mais que je n’aime plus car trop dosée à mon goût.
Je me suis donc « sacrifié »
Le nez est plaisant et offre ce que les Grands Crus de la Côte des Blancs nous apportent habituellement:
Des agrumes, des fruits jaunes frais, du biscuit et de la craie. C’est très agréable.
Pour moi, les choses se compliquent en bouche qui donne une sensation de rondeur un peu doucereuse que je n’aime pas, même si la trame acide intervient pour tenter de l’endiguer.
Ca doit plaire à beaucoup.
C’est bon.
Mais c’est une référence que je sors de ma cave.
La dernière grande émotion m'a été apportée par le 2002.