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[Stéphane VILLETTE]

Bu hier soir à l'apéro et à l'aveugle. Bouteille amené par EricB et découverte pour moi ! J'étais complétement perdu pour le placer !

Domaine Laureau du Clos Fremur - Le bel ouvrage - Savennières - 2004 - Blanc

La robe est dorée, assez claire avec une belle brillance. Le nez est plutôt rôti, abricot, puis encaustique. En bouche, c'est immédiatement vif, présentant une acidité tranchée qui tend le vin tout au long de la bouche. En finale on perçoit une note d'amertume, bienvenue, et arômes de pamplemousse. L'ensemble est très frais, agréable et de bonne longueur.

Noté : 15,5/20 Par Stéphane VILLETTE , le : 30/10/2007

[franck.v]

CUVEE DES GENETS 2001

Avant d'attaquer Madiran demain, quoi de mieux qu'un bon savennières pour se mettre en jambe ?
Non, ?? J'ai tout faux ?
Bon, la robe est sur le jaune légèrement doré.
Au nez, on sait où l'on est : agrumes bien mûrs (pamplemousse, mangue, orange sanguine j'ai l'impression) et fleurs blanches (j'ai pensé au miel d'accacia et au mimosa .....oui, je sais c'est pas très fleur blanche pour le dernier mais c'est ce que j'ai ressenti).
En bouche, c'est vraiment très agréable : finesse, acidité présente comme il faut pour permettre aux arômes de se développer sans lourdeur, retro-olfaction vachement agréable sur le fruit jaune mûr.
C'est presque cristallin tout en étant mûr et croquant, rafraîchissant.
Que le chenin est beau.
Pourvu que le tannat se porte aussi bien demain...
Adishatz,
Franck.

[Stéphane VILLETTE]

Salut Franck,

Demain tu vas t'enougner avec du Meïtut !

Enfin, je suis pas sur de l'ortographe !

@micalement.

Stéphane.

[franck.v]

Le bel ouvrage 2005

Dégusté au domaine en compagnie de Damien Laureau samedi 5/1.
Damien a repris les rênes du domaine en 99, et a une conception très peu interventionniste de la vinification ("le travail s'effectue à la vigne"), ce qui, dans cette superbe appellation de Savennières, permet de vinifier en respectant parfaitement les équilibres géologiques et parcellaires locales très marqués.
Il vient d'acquérir 0,25 ha en Roche aux moines (parcelle qui appartenait à Pierre soulez).
Ce vin est à 5,5 grammes d'acidité, fait un an de barrique et 14 mois en cuve (fibre de verre).
La robe est juvénile, cristalline, limpide, jaune très claire.
Au nez, malgré sa jeunesse, c'est très expressif sur des notes florales (aubépine, fleurs blanches), le tilleul, le miel d'acacia, puis, plus le vin s'aère, plus il dégage des arômes chaleureux (!) à la fois épicée et fruités (fruits jaunes).
En bouche, on comprend très vite qu'on a à faire à quelque chose de TRES grand.....d'ailleurs, Damien se contente de nous regarder, on a pas besoin de lui expliquer notre bonheur à boire ce vin. Le vin se montre donc voluptueux sur des notes florales et minérales très intenses, on sent la pierre et la fleur d'été (je pense à ça en tout cas), la noisette. La bouche est complètement tapissée de ces notes chaudes et minérales en même temps.
La finale dure peut-être dans les 25/30 secondes (caudalies....pardon m'sieurs dames ).
Un très grand millésime, que je rapproche personnellement (même si très opposé dans le type de vin) du 2002 en chablis, où une dégustation au Domaine billaud-Simon m'avait (presque) autant enthousiasmé.
Prix : 18 euros.

Les genêts 2005

Le vin contient 4,5 grammes d'acidité, ne connaît (quasiment) pas le bois mais 18 mois de cuve fibre de verre.
Le nez est légèrement moins expressif que le Bel Ouvrage, et davantage sur la minéralité.
En bouche, on ressent cette minéralité plus marquée, mais également des notes florales.
Peut-être moins ouvert que le B.O. à ce stade là.
Le vin est évidemment plus simple que le précédent mais très bien fait.
Prix : 12 euros.

J'ai dégusté les 2004 (pas de notes, juste des souvenirs), et on peut constater un effet millésime assez sensible. 2004 semble être plus classique dans sa conception, et 2005 joue l'extraverti de service.
Il va sans dire que ces deux vins (et plus particulièrement le B.O.) sont à attendre 8/10 avant de rendre toute la complexité qui les caractérisent.

Franck.

[franck.v]

Clos Fremur, fleur de quinte, 2006

Plus de 2005 au domaine....sniff, on se rabat donc sur le 2006.
Pourquoi "fleur de quinte" ?, parce que le clos frémur est un des plus ancien cru répertorié comme tel en Anjou (Damien laureau parle d'écrits datant de 1058 concernant ce cru !!) et qu'il se situe à une quinte de la cathédrale d'Angers (la quinte étant une mesure).
Damien Laureau a récolté 28hl/ha.
Le nez est encore très jeune (70% de cabernet franc et 30% de cabernet sauvignon), sur des notes de fumée et de tourbe (Damien nous dit que cela est tout à fait normal, eu égard à la typicité du cru, au millésime et à la jeunesse du vin). C'est assez déroutant.
En bouche, on ressent des notes iodées, de terre, de fruits rouges, de minéral. La matière est légère et imposante à la fois. C'est frais, digeste et très agréable.
A attendre.
Prix : 9 euros.

Franck.

[franck.v]

Clos Frémur, 2006, Anjou rouge

Un peu plus d'an après, j'ai voulu voir comment le vin évoluait.
Dégustée sur 3 jours, il évolue énormément.
En effet, c'est finalement le premier jour qu'il se sera révélé (à mon goût) le meilleur, même si les petites notes d'évolution entraperçues le dernier jour augurent de lendemains heureux...
Le nez est sur le fruit frais, rouge et mûr, avec une sensation tourbée ou fumée.
En bouche, c'est vraiment bon, avec une mâche croquante à souhait et ces notes fruitées mûres sur la fraise qui évoluent vers la prune. A aucun moment je ne note d'amertume ou de poivron, malheureusement si typique du cabernet ligérien. J'ai toujours cette note fumée qui semble tirer vers le tabac maintenant.
Ce vin est léger, aérien avec une petite complexité aromatique qui fait son charme.
Le deuxième jour, la franchise aromatique semble s'être estompée pour laisser place à un vin plus classique, sans réels défauts mais sans charme également. Bizarre, c'est peut-être moi...
Enfin, le dernier jour, les arômes sont revenus mais sur des notes plus évoluées (toujours cette note fumée) quoique toujours fruitée (pruneau ?).
Je pense que ce vin va gagner à être attendu quelques années encore, mais si je devais en ouvrir une maintenant, ce serait pour la boire d'un trait , bien accompagné et pensant à Rabelais.....

Adishatz,
Franck.

[franck.v]

Savennières, Les Genêts, 2005

Le nez est sur la pomme, la poire et un côté "herbe sèche".
En bouche, je suis un peu déçu. Le vin est sur un registre fruité-jaune, mais il manque de tension voire de fraîcheur alors que j'avais le souvenir de notes minérales bien plus appuyées.
Cela reste un joli vin de chenin qui, peut-être, est dans une phase ingrate.
Franck.

[Greg V]

Domaine Damien Laureau - Savennières Les Genêts - 2010

Nez sur les fruits blancs, pêche de vigne, chevrefeuille, cailloux frottés

Bouche à la fois ample et grasse, mais avec une acidité assurant l'équilibre, ainsi que des beaux amers pour la fraîcheur. Relativement long.

15,5/20