Toutefois, selon les données officielles disponibles (liens ci-dessous), l'avant 8 septembre était plus chaud que beau, avec une humidité entraînant déjà des difficultés qualitatives dès la dernière semaine d'août.
J'ai d'ailleurs le souvenir personnel d'une promenade dans les vignes dans ta région cette semaine-là où je fus sévèrement trempé...
Si les blancs s'en sont mieux tirés que les rouges, notamment grâce à une vendange plus précoce, ils ne semblent pas, d'une manière générale, "tenir la distance" comme ce Rayas et c'est surtout sur ce point que je louais le producteur.
Mais bon, étant pour ma part amateur de Châteauneuf blancs, je suis tout à fait intéressé par tes expériences de Châteauneuf blanc 2002 qui sont toujours au sommet en 2010.
Merci de nous les partager.
Cordialement,
Jean-Pierre
Dans les Côtes du Rhône septentrionales (...) fin août, le temps pluvieux et chaud a entraîné une dégradation de l’état sanitaire. De nombreux foyers de pourriture se sont développés. Les pluies ont également provoqué des phénomènes de dilution, se traduisant par une augmentation du poids des 200 grains et une faible évolution des degrés. Les cépages blancs évoluaient un peu mieux que la syrah.
http://www.institut-rhodanien.com/cyril/pages/publications/pdf/GV7P6.pdf
Les trombes d'eau des 8 et 9 septembre n'ont pas augmenté le taux d'humidité moyenne qui avait déjà atteint un taux considérable de plus de 90% vers le 26 août.
http://www.institut-rhodanien.com/cyril/pages/publications/pdf/GV7P9.pdf

