Greg V a écrit:
J'ai du mal à comprendre tes commentaires annexes. On a l'impression que tu voudrais minimiser ce qui mérite un véritable engouement. Si tu notes 16,5 un C9P d'un petit millésime, à moins de 20 euros, il y a juste de quoi être enthousiaste ! Tu parles de "très joli vin", là où on atteint l'excellence.
Greg,
Je ne cherche pas à minimiser la qualité de ces vins, vous etes nombreux à en avoir parlé en bien (ou en trop bien
) et cela a atiré ma curiosité.
Ce qui me déplait au plus haut point, c'est ce besoin de rapprocher ce vin de rayas et de reynaud
Un peu comme si chaque Bordeaux à base de Cabernet Sauvignon rappelait Lafite ou Latour ou le style Engerer...
reconnaissons à ce vin ses qualités qui sur le millésime 2011 sur les 2 premieres cuvées sont interessantes
Greg V a écrit:Quant au parallèle avec Reynaud tu ne fais pas dans la demi-mesure puisque tu dis que tu ne vois pas du tout le rapport, alors qu'il me parait patent. Certes tu as plus d'expérience que moi, mais pour avoir bu au moins une fois toutes les cuvées produites par Reynaud on y trouve TOUJOURS une patte particulière et une aromatique identique (à tel point que sur le forum d'à côté j'ai trouvé une remarque très juste de mon ami Jérôme Pérez qui mérite débat
http://lapassionduvin.com/phorum/read.p ... msg-902461 ) : à savoir finesse de la texture, velouté, fraicheur et d'un point de vue aromatique : fraise, agrumes, poivre). Tout cela je le retrouve dans les arpents 2011 et apparemment je ne suis pas le seul. Alors après, ce que cela soit le fruit du hasard ou vienne des grenaches sur sable, pour quoi pas, mais il y a bien un lien de parenté. Je suis d'accord avec le précédent intervenant qui le rapprochait de Pialade.
Je viens de te dire ce que je pensais de ce rapprochement... Un grenache sur sable traité en douceur soit par volonté, soit du fait du millésime donne un certain style de vins!
Si tu y trouves de la pomme, de la poire, du beurre, de la verveine et de la noix, c'est que le vin a vraisemblablement un défaut
Ce qui m'ennuie, c'est plus les 2012 du domaine, un millésime que certains n'hésitent pas à placer au niveau qualitatif de 2005 ou 2010 en CDP et que je trouve sévère et amer, avec bien peu de gourmandise au Mas St Louis
Greg V a écrit:Pour terminer, tu parles de "supercherie", mais je ne pense pas que ce soit le domaine qui ait balancé cette analogie, mais plutôt Bettane.
tu as raison... je ne pensais d'ailleurs pas au domaine! mais puisque vous ne parlez que de Bettane et de Rayas, on finit par s'y perdre
Si j'ai envie de lire Bettane, j'ouvre son livre, je ne viens pas sur BDE
ce qui est drôle avec le domaine, c'est qu'il se sont lancé dans une course éperdue aux récompenses, recherchant les médailles dans tous les concours...
Sans doute découvriront-ils avec le temps qu ce sont en général les vins qui ne trouvent pas preneurs qui chassent les médailles et que leur plus grande pub a été et reste le livre de Michel Bettane et ses commentaires, bien plus que la médaille d'or au concours agricole, littéraire et mécanique général de St Plouguin l'Ortigueux