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En ce temps de décompression, j’ai feuilleté un ouvrage que je possède depuis plus de trente ans dont vous trouverez la couverture ci-dessus.
Je me suis arrêté sur la rubrique « Meursault cet inconnu » dont le titre m’a sorti de ma torpeur : il y a trente ans, Meursault ne me semblait pas si inconnu, La Grande Vadrouille y était déjà passée et les vins faisaient preuve de notoriété ! Enfin je poursuis ma lecture où Jean-Luc Pouteau par le biais de l’auteur cite les premiers crus qui lui paraissent les plus intéressants : je ne vois pas les Bouches-Chères, mon préféré ! Décidément, lui et moi n’avons pas les mêmes sensations  sur cette appellation.
Poursuite de la lecture et nous tombons enfin sur un point commun :
Qui boit du Meursault
Ne vit, ni ne meurt sot.
Là je reconnais : j’adhère !
L’auteur donne quelques succinctes indications sur les Perrières, Genevrières, Charmes et Porruzots (qu’il écrit avec deux -r, je n’en aurais mis qu’un seul) et passe au domaine du comte Lafon : présentation de l’homme et insistance sur la vinification propre à ce domaine que je vous livre textuellement :
 « Les vins du comte Lafon restent en fût sur lie avec le dépôt pendant deux à trois ans sans qu’ils aient besoin de soufre.
La fermentation alcoolique en tonneau neuf se déroule à basse température, à 16 degrés, jusqu’à la fin février. Puis c’est le séjour de deux ans et demi en fûts, après quoi les vins sont mis en bouteilles, non filtrés, collés avec du lait écrémé pour les blancs ... ». Je n’ai jamais bu les vins du Comte Lafon, mais ils doivent être très concentrés. Connaissez-vous d’autres domaines qui vinifient de la sorte ? Je n’entends pas beaucoup parler de ce domaine sur les fora (forums). J’aimerais en apprendre plus !
Par la suite, l’auteur arrive au domaine Ampeau où il goûte deux Meursault 1979 ; je cite à nouveau l’ouvrage :
 « Le premier est très pâle, or vert, brillant, gras et onctueux en bouche, long. Le second est pâle, nez plus riche, dur en bouche, sans ampleur, ni générosité ; c’est vers le premier que sont allés les suffrages.
Le premier 79 avait été récolté à l’aide de la machine à vendanger. Le second, même parcelle du vignoble, l’avait été à la main. Ce n’est pas la première fois que Pouteau se rend compte des bienfaits de la machine à vendanger, laquelle ramasse les raisins très vite, sans oxydation. »
Là , je me pose deux questions :
- Y a-t-il encore plusieurs viticulteurs de Meursault qui utilisent la machine à vendanger ?
- Le domaine Ampeau continue-t-il Ă vendanger de la sorte ?
Je vous remercie à l’avance pour vos interventions.
Christian Roger