par laurentg » Mer 24 Oct 2007 13:15
Merci pour votre accueil !
Anne Clair Santenay "sous la roche" 2004 : 13,5/20 - 22/9/07
Nez fruité (citron en tête + ananas). Boisé vanillé, fleurs blanches, fougère. Bouche simple, plutôt vive, fraîche mais sans réelle persistance.
William Fèvre Chablis Vaillons 2005 : 13,5/20 - 22/9/07
Première bouteille (vin de GD, étiquette particulière). Nez réduit (oeuf dur). Registre fruité sous-jacent (ananas, pamplemousse et l'amertume associée en fin de bouche). Assez gras, simple, trop fugace. Pensé à un Mâcon.
Jean-Marc Pillot Chassagne-Montrachet Morgeot 2001 : (13/20) - 22/9/07
On est ici accueilli par un nez rudement boisé, presque repoussant dans cet excès. Senteurs atténuées de citron, de fruits exotiques, de résine. On sent une belle matière mais la bouche, avec sa fraîcheur mentholée, est trop contrainte pas sa surcharge de bois. Acidité élevée et brièveté. Pas sûr du tout que ce vin s'améliore avec le temps.
Rully 1er cru "La Pucelle" Jacqueson 2002 : 16,5/20 - 22/9/07
Initialement réduit (oeuf). Notes retenues d'ananas, d'agrumes, de fleurs blanches. Bouche assez massive (mais fine), pas encore prête, limpide, tonifiée par une acidité appropriée, avec un fond minéral (craie) prometteur.
Alphonse Mellot VdP Coteaux charitois Les PĂ©nitents 2005 : 14/20 - 22/9/07
Nez exprimant le raisin frais, les fruits blancs, le végétal, le citron, mieux la citronnelle. Il peut vraiment faire penser à un sauvignon (est-ce un problème cognitif - impliquant aussi le travail de ce vigneron ligérien et sachant que nous dégustateurs savons que nous sommes dans une dégustation de Chardonnay - ou bien trouvera-t-on effectivement des pieds de sauvignon dans les vignes ?). Profil simple, un peu placide, prêt à boire.
A noter que le vin est dévalué par une température de service un peu trop élevée
Mâcon Milly-Lamartine - Les Héritiers du Comte Lafon 2005 : 14/20 - 22/9/07
Un vin dense, qui coule "épais". Notes de fruits exotiques (fruit de la passion), d'agrumes (citron vert, notamment). Bouche bien mûre, minérale (calcaire), presque trop vive en l'état.
William Fèvre Chablis Vaillons 2005 : (15,5/20) - 22/9/07
Seconde bouteille (vin de GD, étiquette particulière). Expression fermée, austère, compacte. Minéral, agrumes et miel à l'avenant mais il semble que la maturité des baies soit un tantinet limite. Vin concentré, qui n'explose pas en l'état (longueur encore critiquable). Pensé à Chablis. A revoir.
D'autres dégustateurs, ce soir-là , ont trouvé les expressions plus proches. Personne ne s'est exclamé pour autant : "mais c'est le même vin !"
Domaine William Fèvre Chablis Montée de Tonnerre 2005 : 13,5/20 - 22/9/07
Notes de fruits mûrs, de calament, de noisette, de vanille. Bouche emportée par une acidité citronnée exagérée (presque stridente), peu agréable, frêle.
Coche-Dury Meursault 2004 : 16/20+ - 22/9/07
Troisième dégustation pour ce "chaumes". On y retrouve le style maison : noisette grillée, avec une pointe de caramel enveloppant des saveurs d'agrumes et de (beau) végétal. Bouche solide, séveuse, dotée d'un bel équilibre d'ensemble.
Domaine Vincent Girardin Puligny-Montrachet VV 2004 : (13,5/20) - 22/9/07
Du fruit (ananas), de la menthe, du citron pour une olfaction qui titille les narines. Aspect capiteux, spiritueux même (eau de vie de poire) pour un cru dont il convient de préciser qu'il est servi trop chaud de quelques degrés. Du coup, le côté bonhomme de la bouche (fort doucereuse) s'amplifie et la tenue en bouche chute. A revoir.
Louis Max Santenay 1er cru La Comme 2002 : 13/20 - 22/9/07
Nez réduit, boisé. Bouche dodue, plate, pour de maigres goûts de citron confit. Simplicité gustative et surtout finale bien trop prompte.
Chablis Dauvissat 1er cru Vaillons 2002 : 16/20+ - 22/9/07
Nez réduit laissant se faufiler des notes encore un peu hésitantes de mirabelle et d'agrumes. Bouche délicatement miellée, plus que sérieuse, en attente, compacte, grasse en milieu de bouche pour une finale nette, minérale, salivante.