par Laurent P » Dim 14 FĂ©v 2010 23:07
oui, effectivement, la spéculation n'est pas de mise ici.
Je pense qu'il faut essayer de se mettre à la place d'un vigneron qui réalise parfois 20 cuvées annuelles et qui voit arriver des clients qui ne s'embarrassent d'aucune gêne. L'un ne veut qu'un seul vin et en telle quantité. Un autre ne veut rien déguster -en prime ! - il arrive arrive donc avec sa demande et la photocopie d'un article de presse à la main pour la "justifier".
Dans ma pratique professionnelle, il n'est pas pensable de privilégier un client par rapport à un autre. C'est donc une chance qu'en Suisse les vignerons comme Gérald Besse( puisque nous parlons de lui ici) fassent de même. Si ce n'était pas le cas, on arriverait à des pratiques tarifaires spéculatives comme dans certaines régions de France et d'ailleurs. Le plus gros chèque aurait toujours raison, et les amateurs fidèles, les "sincères" (qui sont parfois les mêmes) se retrouveraient écartés des cuvées les plus médiatisées.
Moi, je me félicite de la sagesse vigneronne suisse. Gérald Besse, Marie-Thérèse Chappaz, Denis Mercier, et d'autres, font des efforts on ne peut plus méritoire pour que leurs cuvées soient réparties le plus harmonieusement possible auprès de leurs acheteurs. Il ne pas oublier aussi la pression qu'exercent certains restaurateurs et cavistes, qui tels des joaillers aiment présenter à leur clientèle surtout ce qui brille.
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Laurent P le Lun 15 Fév 2010 13:32, édité 1 fois au total.