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[Laurent P]

Excellent Peterka.

Pour les vingt ans de la cave de la Liaudisaz, cliquez sur l'URL de mon blog,

laurent

[Jean-Pierre NIEUDAN]

Superbe reportage Peterka ,

il va me falloir goûter aux nectars de Marie-Thérèse Chappaz

jpierre

[Laurent P]

vue partielle de la parcelle d'Ermitage "octogénaire" de Marie-Thérèse Chappaz

parcelle de Marsanne octogénaires de Marie-Thérèse Chappaz.jpg (97.85 Kio) Consulté 27388 fois

Laurent

si vous voulez d'autres photos, faîtes le moi savoir j'essaierai d'exaucer vos voeux.
cordialement,
Laurent

[peterka]

Bonsoir,

Merci pour vos retours, mais sans bons vins pas de CR intéressant, donc tout le mérite en revient à Marie-Thérèse Chappaz.

En ce qui concerne la Dôle, Marie Thérèse Chappaz avait finalement renoncé à la mise en bouteilles prévue parce qu'elle estimait, après avoir réalisé les assemblages, que "le vin n'était pas prêt". Nous étions le 19 ou le 20 mai.
Lors de la dégustation au domaine, elle a donc tiré un échantillon de la cuve 2 (je ne sais pas pourquoi elle a pris cette cuve, si c'était voulu ou si c'était au hasard) afin de la faire quand même goûter aux personnes présentes.
A sa demande, je lui ai donné mon avis (à savoir que je trouvais le vin anormalement peu expressif et assez dur).
Sur ces entrefaits, elle m'a proposé de donner mon avis (d'amateur et non de professionnel) sur les 3 cuves et nous avons constaté tous les deux (ainsi que Valérie, je pense) qu'il y avait effectivement des différences entre les trois, et ce à notre grande surprise à tous. Je n'ai pas d'explication et je la sentais elle-même un peu perturbée par ce fait d'ailleurs.
Je ne peux pas en dire plus car je n'ai plus eu de contact avec le domaine depuis ce jour là mais j'en reparlerai sûrement car il y a quelques bouteilles de Dôle qui m'attendent sans doute au domaine (je suppose qu'elle a maintenant procédé à la mise).

Pierre

[Christian Rausis]

Marie-Thérèse Chappaz Ermitage "Grain d'Or" 2006 (marsanne)

Nez magnifique : eau-de-vie de fruits plutôt fraises, voire framboises ou prunes, brioche, miel.
Texture crémeuse, beau gras sans lourdeur qui me font penser à un excellent Meursault, bel équilibre entre puissance et finesse. On se délecte de ces senteurs fruitées qui envoûtent progressivement le palais et perdurent. Unanimement plébiscité par les 4 convives. (17,5 - 18 pts)

Christian

[Laurent P]

Christian,

il n'y avait pas un ptit rien de sucre résiduel sur cette marsanne ?
Tu n'en parles pas, mais, dans mes souvenirs, il me semble pourtant bien que oui.

cordialement,

[Christian Rausis]

Je vais en regoûter une le 17 juillet pour les 50 ans de mon frère de lait pour te confirmer s'il y avait un petit peu de sucre sur les fraises. Je lui ferai déguster à l'aveugle et demanderai son avis (il est métral au domaine du Mont d'Or et est donc habitué au sucre résiduel !)

Christian

[Laurent P]

le joli sous-entendu que voila. Je garde ça pour nous.

Si tu peux, fais-lui goûter le Johannisberg 2008 de Gérald Besse (sec et pas de FML). Perso, j'ai adoré.
Puisqu'il travaille au Domaine du Mont-d'Or la réaction devrait être épidermique : rejet pur et dur (certes, il a le droit d'avoir des goûts personnels aussi).

cordialement,
Laurent

[Christian Rausis]

Puisqu'il travaille au Domaine du Mont-d'Or la réaction devrait être épidermique : rejet pur et dur (certes, il a le droit d'avoir des goûts personnels aussi).

Et bien, tu te trompes. Il est métral et non caviste et aimerait un johannis beaucoup plus sec. D'ailleurs, il est allé chez Gérald Besse récemment et il apprécie beaucoup, comme moi d'ailleurs.
J'ai bu dernièrement une superbe syrah Les Serpentines 2006 http://www.besse.ch/cms/spip.php?article32
PS Je trouve le johannisberg du Mont d'Or beaucoup trop sucré. J'aimais bien il y a quelques décennies, quand j'étais un bec à sucre !

Christian

[Christian Rausis]

Bon, mon frère de lait doit être trop habitué au sucre, car il n'en a pas senti dans cet ermitage 2006, qu'il a d'ailleurs fortement apprécié.
PS J'ai senti un petit sucre, mais juste ce qu'il fallait sur les fraises. C'est vraiment un excellent vin.

Christian

[Christian Rausis]

http://www.lenouvelliste.ch/fr/news/cul ... 48MARIE-THéRèSE CHAPPAZLa vigneronne est l'héroïne d'un documentaire qui passera sur la TSR lundi prochain. Ses amis l'ont découvert en avant-première à Martigny.
Les compliments, très peu pour elle. Marie-Thérèse Chappaz, la vigneronne de Fully, a horreur d'être au centre de l'attention. Ainsi, à la médiathèque de Martigny lundi soir - lors de la projection en avant-première d'un documentaire de la TSR qui lui est consacré -, se sentait-elle plutôt mal à l'aise d'être mise en vedette. Plus les compliments pleuvaient, plus les joues de Marie-Thérèse Chappaz rosissaient. Si elle avait pu, la dame se serait cachée dans un trou de souris.

Pourtant, elle n'a pas à rougir du documentaire réalisé par Fred Florey. Intitulé «Les saisons de Marie-Thérèse Chappaz», le film - qui sera diffusé ce lundi 5 octobre sur TSR2 - est un portrait tout en finesse, en tendresse et en poésie de la vigneronne. Plusieurs personnalités valaisannes ont pu le découvrir avant-hier à Martigny. «Je connaissais Mme Chappaz de nom; j'ai été ravi de voir sa simplicité, son naturel et la qualité incroyable de son travail», a déclaré un Claude Roch enthousiaste à l'issue de la projection. Marie-Thérèse Chappaz était également dans la salle pendant la diffusion du film. «C'est bizarre comme impression. C'est pire qu'un examen pour moi. Je n'osais pas me regarder. Et puis, cet accent que j'ai... Je trouve que je m'exprime mal aussi. Je suis tellement crispée au début du reportage, bon heureusement que ça s'arrange un peu à la fin», s'est-elle exclamée, en faisant une autocritique sévère.

Rencontre rare
Très modeste, la vigneronne n'avait jamais accepté jusqu'à aujourd'hui qu'on réalise un portrait d'elle. «J'avais même refusé un film de Plan Fixe. Mais là, c'est le fils d'amis, je n'ai pas osé dire non.» Pendant des semaines, la vigneronne a ainsi accepté d'être accompagnée par le cameraman dans son travail et à la maison. Elle s'est livrée pudiquement. «Je ne la remercierai jamais assez pour la confiance qu'elle nous a accordée. C'était un bonheur de faire ce film, d'avoir tous les jours les pieds dans ses vignes», a souligné Fred Florey.

Humaine et touchante
Un plaisir qui se ressent. Le documentaire montre une Marie-Thérèse Chappaz touchante, humaine, amoureuse de ses vignes, minutieuse, toujours à l'écoute et soucieuse du travail bien fait. La dame dévoile aussi une belle complicité avec sa fille unique de 19 ans. «Elle ne veut pas juste gagner de l'argent avec ce qu'elle fait», dit d'ailleurs la jeune fille à propos de sa maman, au début du reportage. Des moments d'intimité émouvants. «Cela me fait bizarre de me dire que beaucoup de gens vont voir la relation que j'ai avec ma fille. Mais, elle est plus à l'aise que moi avec ça», a raconté encore Marie-Thérèse Chappaz, en s'accrochant à ses béquilles. Car, depuis six semaines, la vigneronne se remet d'une fracture du cotyle (bassin) due à un accident en montagne. «J'en ai encore pour quatre semaines».

Mais rien ne l'empêchera de poursuivre les vendanges annuelles. Malgré sa difficulté à se déplacer, elle est tous les jours dans ses vignes pour veiller à la récolte avec amour. «J'ai de la chance aussi d'avoir des amis qui m'aident beaucoup.»

Soudain, Marie-Thérèse Chappaz s'interrompt. Inquiète, elle jette un regard alentour. «Est-ce que le vin est assez frais? Ça te va?», demande-t-elle à un convive. Mais, visiblement, les personnalités invitées à l'avant-première dégustent avec plaisir les vins préparés par la vigneronne. «C'est bon, hein, ce rosé avec les courgettes...», ajoute-t-elle. Le souci de l'autre toujours: c'est signé Marie-Thérèse Chappaz.

[Christian Rausis]

http://www.lematin.ch/tendances/societe ... gne-173920

Je suis une vigneronne amoureuse de ses vignes»: ainsi se définit la propriétaire du domaine de La Liaudisaz, à Fully (VS), devant la caméra de Fred Florey et Cédric Flückiger, dans le documentaire «Les saisons de Marie-Thérèse Chappaz». Une citation presque superflue dans ce film qui lui est consacré, tant les images débordent de son amour pour la terre, pour ses vignes et pour son métier.

Dresser le portrait de cette femme, c'est avant tout évoquer ses journées dans le vignoble ou à la cave - «elle travaille tout le temps!» sourit Fred Florey - et l'autre grande histoire de sa vie, être maman de Pranvera, la fille qu'elle a élevée seule. Elle le dit elle-même: «La vigne me laisse peu de place, même si j'ai d'autres aspirations, marcher en montagne, lire ou voir des amis. J'essaie, je suis plus légère qu'il y a vingt ans, mais ce n'est pas facile.»

Un travail de patience

La suivre dans les travaux de toute une année sur les coteaux de Fully permet de comprendre cette difficulté. Marie-Thérèse est une perfectionniste qui ne laisse rien au hasard. On la voit arpenter sa terre, prêter attention à la moindre minuscule araignée qui viendrait visiter ses ceps, goûter et goûter encore les jus jusqu'à ce qu'elle trouve le délicat équilibre des nectars qui ont fait sa réputation. Le film montre un travail de patience, d'attention constante, de soin du détail. On partage sa fatigue, lorsqu'elle se lève avant l'aube pour soigner sa vigne; sa tendresse devant le vert tendre des nouvelles feuilles de la petite arvine: «Sentez comme elles sont douces, sans poils comme celles de l'ermitage»...

Pas d'intrusion dans cette vie quotidienne, la caméra est présente mais discrète, laissant toute la place à cette femme de la terre dans son univers. «J'ai voulu la simplicité, me mettre dans la peau d'un compagnon de route, tout en mettant en valeur la nature environnante», explique le réalisateur. Le résultat est réussi: les images sont esthétiques, le dialogue intime et transparent, la musique inexistante, comme une distraction jugée inutile.

Et comme Marie-Thérèse Chappaz a choisi il y a huit ans d'adopter la biodynamie, on en apprend un peu plus sur cette méthode de culture naturelle, qui, comme l'explique la vigneronne «redonne du vivant au sol, donc aux plantes, au lieu de l'exploiter». Un choix qui s'inscrit parfaitement dans le rapport qu'elle entretient avec la nature et dont le film rend compte. «Je ne le savais pas, au départ, je l'ai choisie parce que j'aimais sa façon de parler du vin et de tout ce qui l'entoure. Cette méthode s'harmonise bien avec son lien à la terre, le regard qu'elle porte sur son environnement, son souci d'en prendre soin. C'est une dimension que j'ignorais, et qui a ajouté un message au film, celui du respect de la nature», précise Fred Florey.

Suivre sa route

Aucune intention militante, cependant, dans les explications données sur les gestes quotidiens particuliers exigés par la biodynamie: la préparation des décoctions de plantes qui remplacent les désherbants - «utiliser ceux-ci m'angoissait en permanence» -, le mélange du jus et de la pulpe de sa main, «car ce n'est pas bon que trop de personnes, ou des machines, s'interposent entre l'artisan et son produit». «Je n'ai aucune leçon à donner à quiconque. J'ai aussi travaillé de manière plus conventionnelle pendant des années, et j'ai suivi mon chemin avant que l'envie de cultiver autrement s'impose à moi. Chacun le sien», tempère Marie-Thérèse, soucieuse de ne pas heurter ses collègues vignerons, dont une majorité ne comprend pas bien son choix. Elle veut juste suivre sa route, celle que lui dicte son amour du travail bien fait, la défense de ses convictions et de ses produits. Cela la conduit à être très présente dans la communauté, un peu malgré elle parfois, inquiète de «prendre trop de place», gênée qu'on parle beaucoup d'elle.

Qu'en a-t-elle pensé, de ce film mettant son travail en valeur? «Il me plaît parce qu'il est assez vrai. Les images de la nature sont belles sans que le travail soit idéalisé. On le montre tel qu'il est, prenant et parfois pénible. J'ai aimé le ton assez intimiste, qui exprime la réalité sans artifice. Cela dit, j'ai trouvé pénible de me regarder, sur grand écran, et devant tant de gens!»

[Winemega-Alain]

Pour les helvètes du forum, ne ratez pas le reportage sur MTC ce soir sur TRS2 où une équipe a suivi la vigneronne durant tout une saison.
Je mettrai un lien ici lorsque l'émission sera dispo sur le site de la TSR.

[Christian Rausis]

C'est bien de rappeler, Alain !

Christian qui va aller voir l'émission

[Christian Rausis]

http://www.thomasvino.com/articles.php?lng=fr&pg=1305

[Laurent P]

j'ai la chance d'avoir été convié ce mardi 03 novembre à une dégustation de PA de vignerons de Fully. Des vins de Marie-Thérèse Chappaz, Benoît Dorsaz et de plusieurs autres vignerons.

Une dégustation avec des vins remontant les "âges" puisqu'un millésime 1975 est annoncé.

Je vous raconterai tout cela bientôt,

Laurent

[Winemega-Alain]

Ah là... ça va certainement être passionnant!
Il est rare de pouvoir goûter à des liquoreux Suisses de plus de 20 ans. Ton CR Laurent, sera lu avec beaucoup d'intérêt!

[Vignobles-Online]

Superbe Laurent, j'aurais bien aimé être des vôtres....

Dégusté ce week-end la Petite Arvine Grain noble 2004 (cela me fait drôle de marquer "petite" tant ce vin était grand...) de Marie-Thérèse. Fraîcheur au nez magnifique, senteur de miel, coing, acacias, sureau, un nez envoûtant et équilibré. L'attaque est soyeuse et fraîche, le toucher en bouche léger, le vin se boit comme du petit lait, la matière enrobante mais il n'y a aucune lourdeur, c'est quelque chose d'assez unique sur ce type de vin. La finale s'allonge et déploie sa longue et riche rétro-olfaction. Moment unique sur un vin complexe mais finalement facile d'accès. Merci Marie-Thérèse pour ces 50 cl de rêve.

Amicalement
Claude.

[Dom]

Fendant Coteaux de Plamont 2008

Robe très très clair. Nez discret un peu citronné. En bouche un peu gaze me déroute, mais c’est du je pense aux déménagement successifs de la bouteille. Ces vins sont fragiles et j’ai sûrement pas laissé la bouteille reposé assez longtemps. Je pense la revoir dans une année. La bouche est minérale, aromatique et de bonne longueur. Un merveilleux fendant dans une année.

Dom

[Dom]

Grain d’Or 2006

Un grand vin, précis, net, puissant au nez, intense, élégant, long, et une magnifique finale. Avant de l’ouvrir, je pensais faire un infanticide et que le boisé dominerait le débat. Pas du tout ! Accord presque mortel avec des saints jacques truffés, le presque c’est juste le temps qui me faut pour écrire ces lignes….. Faut absolument que je mette des magnums dans ma cave.

PS la bouteille était une 50 cl.

Dom