Je comprends votre approche à tous mais j'ai du mal à y adhérer!
Les limites financières et les connaissances de chacun sont trop éloignées pour qu'un quelconque chiffrage ait un sens
L'approche de Matthieu est intéressante mais ne vaut que pour lui ce qu'il ne nie nullement
Ok je suis un affreux buveur d'étiquettes sans doute plus proche de la catégorie 3 que de la catégorie 1, mais j'ai de somptueux rapport Q/P pour mon goût à 10 euros, à 30 euros, 50€, 80€, 100€, 300€ et même au delà ! Là où j'ai vraiment du mal, c'est au delà de 1000€ car je n'en bois pas assez pour voir ceux qui en donne pour X000€ si je pouvais me les payer...
Il faut avoir bu des dizaines, des centaines de fois des vins qui valent 100€ et plus pour pouvoir dire qu'un vin de 30€ peut les valoir... Avant ça, on imagine, on affabule, on pense... mais on n'en sait rien!
Le rapport Q/P, je l'évalue en comparant les sensations ressenties, les qualités perçues, et le prix auquel je peux racheter ce vin aujourd'hui si je souhaite retrouver le plaisir que j'ai eu en le buvant!
J'ai l'affreuse idée en tête que chaque chose à un prix et que les limites que nous nous posons ne sont là que pour voler en éclat avec le temps!
Que demain vos moyens augmentent nettement (ce que je souhaite à tous et à moi en premier
), nous commencerons à boire des choses dans des catégories de prix où nous n'allons pas actuellement... Notre palais, notre goût, nos attentes, nos références vont évoluer, nos rapport Q/P d'aujourd'hui vont souffrir car la comparaison des sensations ressenties sur les vins que nous avons en cave se feront par rapport aux ténors de chaque appellation et auront forcement plus de mal à sortir du lot quand nous boirons chaque jours les meilleurs nectars du monde.
Vitis Concilium a écrit:Je considère donc que les bons rapports Q/P ne peuvent se trouver que dans la catégorie des vins à moins de 30€. Dans les deux autres catégorie, ça n'a plus de sens car les clients s'offrent avant tout une part de rêve, d'exclusivité, de rareté, voire de pénurie savamment organisée.
Honnêtement quand je lis le texte de Arnaud ci dessus, je ne eux pas être en phase... OK si je devais vendre du vin, trouver un super rapport Q/P à 80 euros ne me servirait à rien parce que la probabilité de trouver un client prêt à mettre cette somme est douteuse.
Mais des rapports Q/P somptueux à 50 euros, j'en ai des dizaines parce que des vins à 100€ qui ne font sans doute pas assez, j'en ai aussi des dizaines
après chacun place ses limites, là où il souhaite que le délire financier s’arrête mais les rapport Q/P que ce soit pour un restaurant, pour un tableau, un vin, un cigare, un paté chez le charcutier ou un fruit chez le maraicher, ou encore une paire de shoes chez le chausseur ou chez André, chacun a ses limites mais il me semble important de considérer que pour juger, il faut connaitre infiniment ua dessus pour évaluer les valeurs des produits en bas de l'échelle
Je sais, je suis puant en écrivant cela mais comme j'y crois, je m'expose à la critique