Je sous entends rien du tout
ou pas fort alors.
Ce que je dis ( mal sans doute ), c'est qu'une AOC pose un cadre et essaye de le faire respecter avec plus ou moins de rigueur et d'équité, d'impartialité. Rien de nouveau sous le cocotier. Des hommes
( et peu de femmes ), ont travaillé sur ce que devait être un vin d'AOC ( la leur ). Leur but est surement d'aller vers une haute qualité moyenne, mais ce voeu pieux...n'est qu'un voeu pieux et est soumis aux lobbies des plus forts, des plus gros, aux contraintes concurrentielles nationales, internationales, aux contraintes du climat et du travail qui en découle (...). Bref, il faut être fort, fou, romantique, empreint de valeur sanitaire, écologique conscientisée pour rester droit dans ses bottes et insuffler une dynamique de recherche de la qualité sans compromis. Mais compromis par le bas il y aura toujours. Même le plus noble des vignerons aura recourt un jour à des méthodes peu enclines avec ses valeurs.
Ce qui m'intéresse c'est de savoir s'il existe des AOC qui ne lâchent rien, qui tentent d'aller au bout de leur potentiel, repoussant tant que faire se peut la facilité de l'oenologie moderne et falsifiante, dégradante. Mais savoir aussi si certaines AOC sont tellement rigoureuses et arbitraires qu'elles poussent certains vignerons à s'en défaire, à fuir pour produire mieux et meilleur en adéquation avec la réalité du terrain, des cépages, de la climatologie du moment. Des vignerons qui se foutent de l'image mais qui prônent le respect d'un produit brut patiné avec intelligence dans l'intérêt du consommateur, et dans le respect co-latéral du cep et du verre.
En outre, si je prends l'AOC Côte Rôtie, l'AOC Pauillac, L'AOC vosne-romanée, il y a fort à parier que quel que soit le cahier des charges de leur AOC, le vin sera parmi les meilleurs, cause cépage, cause terroir cause cause +++.
Si on prend une petite AOC moins prestigieuse comme Buzet, pas sûr qu'un cahier des charges monstrueusement qualitatif donne des vins qui arrivent à la cheville des AOC plus "qualitatives en soi".
Mais ce qui m'importe sur ce fil, c'est l'intention du "cabinet du président". Faire grand et laisser le vigneron faire grand ou brider et tirer vers le bas pour des impératifs économiques par ailleurs compréhensibles?