2009....... quel est-il donc?
parti pour faire parti de ces passionnés qui franchissent le pas de la bio-dynamie, j'en arrive à me poser énormement de questions.
Qu'est ce qui motive de franchir ce cap, mis à part une volonté farouche de chercher à donner le meilleur raisin possible dans des conditions plus avantageuses pour lui tout en respectant son et mon environnement. Petit à petit et sans le savoir, j'ai toujours pris des décisions qui me poussaient de plus en plus vers cette philosophie. Cette pratique que personne ne met en valeur quand nous sommes sur les bancs des écoliers est en train de faire des petits, mais beaucoup peuvent partir dans d'autres directions.
Il est difficile de trouver les bonnes informations sans passer par ceux qui pratiquent déjà , pour le plus connu dans nos fichiers, Jean-Michel Comme (ou Corinne sur son blog, à lire assidument...)qui n'est pas avare de nous présenter cette orientation qui le passionne de jour en jour, et on le comprend.
Mais voilà , les conditions ne sont pas toujours très facile, pour ma part, dans mon cas, je n'ai pas les mêmes conditions de mises en oeuvre. Je m'apperçois que sans batiments, il me sera très dur de préparer mes bouillis, de stocker les plantes dans de bonnes conditions, de les faire infuser dans les meilleures conditions d'emploi, de garder à l'abri tous le matèriel de travail du sol que j'achète dès que j'ai 3 francs, en fait beaucoup trop de contraintes quand on démare son entreprise et que les moyens ne sont pas à la hauteur.
Avec beaucoup de volonté on arrive à pallier certains manques, mais là , les complications se multiplient à très grande vitesse, mais elles ne sont pas suffisantes pour me faire changer d'avis, il n'en existe peut-être même pas une seule tellement je ne me vois pas faire autrement. On s'adaptera, comment je sais pas encore, ça va être compliqué.
Par contre, plusieurs "phénomènes" m'inquiètent, tout d'abord le discours que j'ai eu bien modestement concernant mon inscription à Ecocert; Les quelques infos de fonctionnement démontrent que nous ne sommes pas libres dans toutes les décisions, la marche à suivre va très loin, même sur le choix des étiquettes, personne ne me fera changer ce que j'ai créé avec tant de passion. J'ai choisi de repousser mon inscription afin d'en savoir plus, pour moi la reconnaissance reste secondaire, avant tout faut le faire. Je sais que j'aurai énormement de difficultées à remplir toutes les conditions tant que je n'aurai pas de batiments sur place, sur le fond, c'est surement normal, pas la peine de bruler les étapes par des prêts trop dur à rembourser, je me dois de penser à la pérénité de mon projet.
Mais le plus surprenant, celui qui fait poser beaucoup de questions, c'est que nous voyons arriver sur le marché des décisions et des orientations, des gens qui ont une autre vision de cette orientation "BIO" avec des ressemblances avec la bio-dynamie, mais sans être totalement la même optique. Chacun arrive avec des façons de travailler qui leur semble la mieux. J'ai rencontré l'un d'eux, il y a quelques semaines, car j'avais avant tout la confirmation d'un oncle de mes enfants qui travaille avec depuis 7 ans. Discours très intéressant, avec des objectifs très poussés et respecteux de l'environnement dont celui très important pour moi, éviter beaucoup de traitements. Tout d'abord, bien évidemment, la surprise reste de taille, puisque le finalité est d'éliminer certains traitement, comme certaines maladies très facile à empécher d'apparaître.
Pour exemple, depuis 7 ans pas d'antibotrytis
, ça fait déjà quelques litres de poisons en moins et très très peu d'anti-oïdium, 1 à 2 par an. Ne croyant que ce que je vois ou que je met en pratique, le gars, je l'ai écouté oreilles grandes ouvertes, car j'avais la confirmation de mon ex bof, cette orientation semble très avantageuse (tout en étant plus risquée sur d'autres aspects). Je développerai un peu plus d'ici quelques semaines, après un RDV prit pour approfondir....
Puis hier, réunion à l'initiative d'un fournisseur de produits, ou 2 bourguignons, ingénieur agro, présentaient leur façons de travailler qui se rapprochent plus de la bio-dynamie de part la constitution des compléments de produits. Avec beaucoup de tacte, le projet nous est présenté un peu dans tous les sens, ce n'est pas leur métiers de faire de belles élocutions, mais leurs discours sonne juste aussi. Basée pour respecter l'environnement, là aussi, nous voici donc une possibilité de plus.
Et le pire c'est que d'autres sociétés semblent vouloir présenter des projets quelques peu similaires, les mentalités changeront-elles, chacun voulant imposer sa vision de la viticulture.
Ferai-je le bon choix, je pense que oui, la direction que je prendrai sera celle de la sagesse pour continuer à travailler en respectant la nature et le produit que je veux qu'elle m'aide à produire. Il est certain qu'il faut voir sur le terrain, mais je pense être confiant. Je n'aurai pas de petits papillons me faisant reconnaître comme un praticien "bio", je veux avant tout le faire, ces idées semblent toutes intéressantes, je redoute surtout que certaines partent dans tous les sens et qu'au fond cela ne change rien, aux habitudes qu'ont certains vignerons, traiter sans savoir. Objectifs que l'on devraient tous avoir, tout faire pour respecter cette nature qui nous faire réver, est-ce celui de ces nouveaux arrivants
y'a de quoi se poser des questions et rester ferme sur ces objectifs
Patrick