Fieuzal 2000Bouteille du week-end....salut JP.
Débouchée le vendredi après-midi et laissée à température ambiante.Carafée trois heures avant dégustation.
Cette bouteille aura à affronter un chorizo artisanal, un saucisson de canard, un boudin artisanal, un quasi de veau, un camenbert AOC (et il en reste peu...
=, pour finir sur un vieux brebis de derrière les fagots.
Le nez est expressif sur la mûre, la cerise griotte. Pas de sensation alcooleuse qui me rebute (chez moi, c'est rédhibitoire).
En bouche, j'ai du vin !!!
C'est velouté, gras et fin à la fois, sur une trame tannique très élégante.Le palais est rempli d'une suavité prenante, c'est équilibré.Rien ne domine si ce n'est le plaisir de boire ce vin sur les mets proposés à table (certes, le chorizo se révèle un tantinet trop...masculin !!).
La finale me réserve une surprise fabuleuse (Après ma fille, ma femme et ma mère, les Graves sont mes préférées) : une subtile note fumée.Cette sensation qui vous fait regretter la météo actuelle vous empêchant de faire une braise de sarment, mais vous rappelant l'odeur et le plaisir qu'elle procure.
On dit qu'on recherche souvent cette flaveur finale dans un PL (comme la truffe blanche dans un Jurançon de bonne origine...moi, je n'ai jamais goûté à ce tubercule).; effectivement, c'et particulièrement réjouissant quand on la trouve car l'imaginaire fait son chemin.
Bref, beaucoup de plaisir sur ce rouge si décrié sur les derniers millésimes.
J'attendrai cependant mes deux dernières bouteilles encore quelques années, je pense que les arômes tertiaires vont sublimer ce vin.
Adishatz,
Franck.
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