Bessards-Méal 2008Comme Laurent Saura disait, voici un an, qu'il fallait impérativement attendre...j'ai attendu
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Le vin est remonté de cave, carafé 5 minutes puis remis en bouteille pour être dégusté 2 heures plus tard.
Bon, les notes d'élevage s'estompent lentement et le nez, peu disert au début, laisse poindre quelques flaveurs épicées, une note légèrement alcoolisée (que je mets sur le compte de la jeunesse) et des notes de fruits (prune effectivement, cassis). Et, comme toujours, même si l'on connaît la méthode de vinif, on sent la rafle...et j'aime ça (un peu comme les notes de poivron mûr sur le cabernet sauvignon).
En bouche, le côté rhône nord est là : olive, cassis, épices, sang, petite note saline, joli jus en bouche.
Bref, sur le confit du samedi, et quand bien même le vin est bu 5/10 ans trop tôt, la plaisir est là ...comme toujours.
Notons que 2008, comme chacun sait, n'est pas LE millésime du siècle en rhône nord, mais certains vignerons semble-t-il l'ont bien compris et n'ont pas extrait comme des malades. Bernard Faurie est de ceux-là ,et il m'apparaît que René Rostaing (pour avoir goûté quelques quilles) également.
A bientôt Bernard, c'est toujours avec le plus grand plaisir que je croise tes vins.
Franck:.