Vincent Ravenne a écrit:Je suis d'accord avec toi, Alain certaines bouteilles ont plus de valeur que d'autres
De notre coté, si nous avons aussi ouvert un Lafaurie Peyraguey d'un millésime en 6, c'est vers 1986 que nous nous sommes tournés.
Le vin est or foncé avec de grosse larmes sur le verre.
la trame est épaisse, le vin dense.
Le nez est tres jeune, sur l'abricot, le miel, la cire, l'écorce d'orange arrivant avec l'air.
A l'inverse du 96 d'Alain, le 86 n'est que liqueur et puissance, dense, solide, très sucré. A l'ouverture, ce tsunami de sucre en est presque too much et c'est après quelques jours de frigo que je le goute le mieux, l'écorce apportant de la fraicheur.
le vin est long, tres long mais il faut dire qu'il enduit toutes les papilles et qu'il est dur de le faire quitter la place. Un vin qui se gardera encore des décennies tant il est jeune! Décidement 86 ne fut pas un millésime de longue garde exclusivement pour les rouges à Bordeaux !
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Thierry Debaisieux a écrit:Un Lafaurie Peyraguey 1986 ouvert le 3 janvier.
Je voulais montrer à mes invités qu'il avait su rester jeune. Ils l'ont reconnu.
Un nez sur l'abricot en confiture, le zeste d'orange et le miel.
Une bouche sur les confitures d'agrumes et de fruits jaunes sur fond de délicats amers. Une grande concentration, du volume mais aucune lourdeur. L'acidité est là , elle apporte fraîcheur et longueur, elle contribue au très bel équilibre.
Délicieux actuellement et encore pendant des années.
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