Passage le Lundi 26 au marché d'Ampuis 2015. Ma première fois.
De 10H30 Ã 17H.
Beaucoup de monde, mais c'était encore respirable. C'était moins pesant qu'aux SVI parisiens.
J'ai pu rejoindre Marc2B, qui est vraiment très sympa et un vrai connaisseur. Ca fait plaisir de rencontrer des BDEiens sur les salons.
J'ai pu passer sur le stands suivants :
- Stéphane Robert
- Montez
- Guigal
- Cuilleron
- Les vins de Vienne
- Otheguy
- Gangloff
- Clusel-Roch
- Jamet
Je ne vais pas être très original car à peu de chose près j'ai apprécié les mêmes vins que Marc.
[BIO] Clusel-Roch :Le vin qui m'a procuré le plus de plaisir du salon est
Clusel-Roch - classique 2011. Une buvabilité hors-norme, "L'angloresque". Le genre de bouteille qui tombe en 30min à 2. Très gros coup de coeur pour ce vin que Jean-marc (Bebert) m'avait fait acheté (sur le millésime 2010) et il a eu raison.
Ce qui est étonnant c'est que plus on monte en gamme, plus on gagne en structure certes, en bois aussi et plus on perds en fruits. C'était frappant sur le stand Clusel-Roch, ou la cuvée classique donnait un plaisir immédiat immense alors que les 2 cuvées supérieures (Viallière et Les Grandes Places) était serré et très (trop) boisée.
Guigal :Sur le stand Guigal, nous avons eu le droit Ã
la Landonne 2011 et
Ex-Voto 2010.
La Landonne 2011 était particulièrement fermé avec une forte acidité en attaque très mal intégré. Un long carafage aurait sans doute pu rattraper l'affaire. On sent du potentiel, la matière est là , l'acidité aussi. Il a l'air armé pour la garde. Mais en l'état, c'est un infanticide et du gâchis.
Le Ex-Voto 2010 est pour moi un des meilleurs vins que j'ai goûté sur le salon. Un nez un peu en retrait mais une bouche très fruitée, floral, complexe, longue. Un vrai plaisir dès maintenant.
Nous avons pu faire toutes la gamme de Guigal sauf Turque et Mouline. Globalement les vins de guigal quels qu'ils soient sont sans défaut. Malgré tout j'ai trouvé la Brune&Blonde 2010 beaucoup plus fermé que la 2011.
Les vin qui m'ont donné le plus de plaisir chez Guigal sont les Hermitage blanc 2011, rouge 2011 et Ex-Voto 2010.
Jamet :Petite déception sur le stand Jamet que du Fructus Voluptas et un vigneron pas très sympa.
Cuilleron :Un des rares négociants dont j'apprécie les vins (oui la négoce est pour moi un vilain défaut
).
Je rejoins Marc sur le
Saint-Peray Les Cerfs 2013. Une belle tension et un jolie gras. Un excellent rapport Q/P.
Avec le
Condrieu Ayguets 2013 j'ai été conquis. Un côté fruit exotique, mandarine, grand équilibre, grande gourmandise, grande persistance. Miam miam ++.
Stéphane Robert :Je ne découvre pas le domaine. C'est un domaine que j'ai apprécie.
Il n'y avait que la cuvée Roussane en blanc et pas de cuvée Pur Noir. Il n'y a que 300 bouteilles. Ceci explique celà .
Le plus plaisant en l'état était le
Saint-Joseph 2013.
Montez :Je n'aime pas le style Montez. Les rouges ont un élevage vraiment trop appuyé, trop vulgaire, grossier, pour mon palais. A l'exception des Grandes Places.
Les Grandes Place 2011 m'a plus plu, enfin une grosse cuvée qui m'a semblé en place, équilibré, un bois intégré.
Les Condrieu m'ont plu dans l'ensemble même si on peut regretter un léger manque de tension. Ses Condrieu sont assez atypiques puisque qu'il ne joue pas dans le registre du Viognier (pêche, abricot, fleurs blanches).
Gangloff : J'ai aimé les
Barbarines 2013 et la
Sereine Noire 2013.
J'aime bien le style du domaine.
Avec la
Sereine Noire 2013, on est à mi-chemin entre la Classique de Clusel-Roch et Les Grandes Places de Montez. A mi-chemin n'entendez pas qualitativement mais plutôt gustativement. On a à la fois le côté gourmand et buvable de la Classique de Clusel-Roch et la structure et la matière des Grandes places.
En conclusion :C'est toujours aussi dur pour moi de se projeter sur des vins pas prêt à boire. J'ai la même difficulté sur les grands Bourgogne en salon. L'élevage me gène tellement à ce stade qu'il est difficile pour moi d'en retirer du plaisir.
Ce qu'il me faut c'est reboire ces vins régulièrement pour voir leurs évolutions et construire un référentiel. Un travail d'autant plus long et fastidieux, qu'il faille se créer son référentiel, cépage par cépage, région par région, terroir par terroir ...
Une belle expérience de plus. Vivement la prochaine.