J’ai rentré en cave des bouteilles de Frédéric Émile 2012, de Schlossberg 2016 et de Geisberg 2014 et en allant les chercher, j’ai eu à nouveau l’occasion de boire avec grand plaisir le superbe Frédéric Émile 2012.
Cela m’a donné l’envie d’ouvrir aujourd’hui un
Frédéric Émile 2005.
Je suis sous le charme comme au moment de Noël.
Le nez est puissant et séduisant avec des arômes de zestes de citron, d’orange confite et de tilleul sur un fond délicat d’hydrocarbures.
La bouche est délicieuse. Elle est à la fois concentrée et très fraîche. Elle offre un beau volume au gras très discret et une jolie acidité aux saveurs d’agrumes. Elle est équilibrée et même harmonieuse avec cette superbe rencontre de la matière et de la tension. La finale sur les agrumes confits et de légères nuances d’hydrocarbures est très longue.
J’adore ce vin, mais je ne sais pas trop à qui le servir, à part à un beau-frère, professionnel retraité.
Mes invités souvent « bloquent» face à un Riesling.
En fin de carrière, quand nous faisions à la maison des repas président de CME / directeur, je servais ces grands crus de Trimbach à mon directeur qui les adorait, surtout le Frédéric Émile 2001 375ème anniversaire. Mais il est parti dans l’Est.
Alors, je continue Ă acheter pour en ouvrir une bouteille de temps en temps pour ma femme et moi et pour mon plus grand plaisir