J’ai eu envie, après le verre de R.012 de Lallier, de comparer deux
Saint-Joseph rouge 2016, celui de
A. Perret et celui de
A. Graillot.
Le Saint-Joseph de
Perreta un nez sur les fruits noirs et le poivre. Le cassis est dominé par la myrtille et, plus encore, par la mûre, il est frais et l’agitation permet à la violette de s’exprimer.
La bouche est concentrée et fraîche avec une très belle acidité fruitée aux saveurs de cassis, de mûre et de sureau qui apporte fraîcheur et longueur. La finale savoureuse est allongée par l’acidité.
Le Saint-Joseph de
Graillota un nez élégant sur le cassis et la myrtille avec, à l’agitation, quelques touches de mûre sur un fond d’épices délicats.
La bouche est concentée, ample, soyeuse et fraîche. La matière et l’acidité fruitée aux saveurs de myrtille et de cassis se fondent harmonieusement. La finale est longue, elle s’appuie sur la matière et l’acidité pour durer et laisse une sensation d’équilibre.
Je n’avais jamais bu ces vins face à face.
Je les trouve très agréables tous les deux et je ne pensais pas que j’allais, lors de cette confrontation trouver un net plus pour le Graillot. La différence de prix (6 €) ne me surprend plus